Salammbô
Le Livre de Poche, Les Classiques de Poche
Avril 2011
1ère publication : 1862
541 pages
Classique
Fille d'Hamilcar et servante de la déesse Tanir, Salammbô donne son nom au roman, et il s'agit bien pour Flaubert de raconter l'amour brut qui l'attache à Mâtho, le chef des mercenaires employés par Carthage dans sa guerre contre les Romains ; le destin des deux héros est pris dans le tumulte de batailles et de cruautés auquel donne lieu, près de trois cents ans avant Jésus-Christ, la révolte des mercenaires au retour du combat.
"Elle me tient attaché par une chaîne que l’on n’aperçoit pas. Si je marche,
c’est qu’elle s’avance ; quand je m’arrête, elle se repose ! Ses yeux me brûlent,
j’entends sa voix. Elle m’environne, elle me pénètre. Il me semble qu’elle
est devenue mon âme !"
Et bien , je pensais jamais en finir avec ce classique ! Trois mois que je stagne, j'ai enfin trouvé la fin du tunnel et malheureusement, malgré l'écriture de Flaubert que j'admire habituellement, je ressors déçue de cette lecture.
La guerre entre Carthage et Rome s'est terminée et les Mercenaires envoyés par cette première ville reviennent pour être payés. Mathô, le chef des Mercenaires tombe amoureux en un clin d'oeil de Salammbô, fille d'Hamilcar, le protecteur de la ville. Pour cet amour, Mâtho est prêt à tout, à profaner la déesse Tamit, ravager la ville, déclencher une nouvelle guerre. Les conséquences vont être désastreuses et amènent à une histoire qui aurait pu être captivante. Et bien pour moi, ça ne l'a pas fait.
Que de longueurs... Je pensais avoir été habituée après avoir lu Madame Bovary et L'Éducation sentimentale, mais là, je n'en voyais plus le bout. Trop de descriptions presque inutiles pour l'intrigue, des formules alambiquées, bref, Flaubert n'aura pas réussi à me charmer cette fois-ci. J'aurai pu apprécier ce récit loin de la culture occidentale, tournée vers la culture orientale, mais j'ai été déçue par le style et par les promesses non tenues dans le résumé. On nous promet une histoire d'amour entre deux héros entre-déchirés par la guerre, mais ce n'est pas vraiment la réalité. Mâtho lui est amoureux, il veut posséder Salammbô, c'est plus qu'un fantasme, il est prêt à tout pour cela. Mais du côté de la jeune femme, on ne peut pas dire que les sentiments sont partagés, d'abord dû aux actions de Mâtho. On a l'impression que l'amour n'est que dans un sens, ce qui pour moi a fait perdre beaucoup de la magie.
Tout n'est pas à jeter évidemment. Même si de longues descriptions sont présentes dans le récit, il n'y en a aussi qui sont très intéressantes, surtout lorsqu'il s'agit des batailles ou des moments entre Mâtho et Salammbô. Il y a une certaine beauté dans cette histoire même si je n'ai pas réussi à m'en contenter ou à entièrement la ressentir.
"Malédiction sur toi qui as dérobé Tanit ! Haine, vengeance, massacre et
douleur ! Que Gurzil, dieu des batailles, te déchire ! que Matisman, dieu
des morts, t'étouffe ! et que l'Autre, − celui qu'il ne faut pas nommer − te brûle !"
CONCLUSION
Conclusion : J'ai apprécié découvrir cette culture orientale au
Conclusion : J'ai apprécié découvrir cette culture orientale au
milieu d'une guerre intéressante à suivre, même si je me suis
ennuyée pendant la majorité de ma lecture. Trop de longueurs,
et je ne 'attendais pas vraiment à cette histoire en lisant le
résumé.
12/20
12/20
J'avais eu du mal avec Madame Bovary, donc pas sure que ça me plairait… :S
RépondreSupprimerMême moi qui a beaucoup apprécié Madame Bovary, j'ai eu vraiment du mal avec celui-ci...
SupprimerJ'ai eu beaucoup de mal avec ce livre également, beaucoup trop de descriptions ! Et puis la quatrième de couverture ne correspond tellement pas avec le contenu livre, je m'attendais à quelque chose de complètement différent !
RépondreSupprimerComme toi, je pensais à une histoire différente de ce que j'ai eu par rapport à ce que nous promettait la quatrième de couverture. Puis ces descriptions qui ne finissent jamais...
Supprimer