lundi 31 juillet 2017




Les lectures :
  • Les Murmures du Shar : Le Masque et le sabre tome 1 (2017) de Pierrick Derrien --> 18/20 (chronique)
  • En un rien de tant (2016) de Laurent Hunziker --> 18/20 (chronique)
  • L'Interphone ne fonctionne toujours pas tome 1 (2017) de Pierre-Étienne Bram --> 17/20
 
 

         
  • Le Dernier Jour d'un condamné (1829) de Victor Hugo --> 16/20
  • La Malédiction d'Ariane (2017) de Rose P. Katell (chronique) --> 16/20
  • Le Silence des chauves-souris suivi de Lubna Cadiot (x7) (2016) d'Anaïs Allais --> 14/20






Les acquisitions :
Le Silence des chauves-souris suivi de Lubna Cadiot (x7) d'Anaïs Allais
L'Interphone ne fonctionne toujours pas tome 1 de Pierre-Étienne Bram
En un rien de temps de Laurent Hunziker
Une dose d'adrénaline de Thomas Lejeune
Manipulation : Les Renards tome 2 de Juliette Lemaître

Six of crows : La Cité corrompue tome 2 de Leigh Bardugo
La Maison bleu horizon de Jean-Marc Dhainaut
Le Temps d'un croque de Pascal Barats & Michel Falicon
Corps d'État : Sous les cendres tome 2 de Christophe Martinolli
Timothy Blake : La mort en héritage de Bridget Page
 
 
 
Le prévisionnel :
         
  • Les Aventuriers de la mer : Le Vaisseau magique tome 1 de Robin Hobb : Je l'ai commencé il y a plus d'une semaine et je n'en suis même pas à la moitié... Ma motivation à lire en ce moment est presque à zéro, ce qui fait que mon rythme ralentit sensiblement. Pourtant, j'adore l'histoire racontée par Robin Hobb donc j’espère réussir à m'y replonger avec plus d'intérêt.
  • La Cité des méduses d'Emmi Itaranta : Après la très bonne chronique sur Le Chat du Cheshire, j'ai tout de suite eu envie de l'acheter. Maintenant, il ne me manque plus qu'à découvrir ce récit de science-fiction sur cette île très intrigante...
  • Le Temps d'un croque de Pascal Barats & Michel Falicon : J'ai également hâte de me plonger dans ce livre qui nous plonge au coeur de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide. Le roman est partagée en plusieurs genres littéraires, ce qui m'attire le plus.



         
  • Tous les âges me diront bienheureuse d'Emmanuelle Caron : J'ai bientôt fini ce livre de la rentrée littéraire qui relate le passé d'une femme d'origine russe qui tente d'expier ses péchés avec l'aide de sa petite-fille, cette dernière ne connaissant rien de ce passé tortueux.
  • Vous n'êtes pas venus au monde pour rester seuls d'Eivind Hofstad Evjemo : Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar/thriller d'un auteur nordique. J'espère apprécier celui-là autant que les précédents que j'ai lu.
  • Corps d'État : Sous les cendres tome 2 de Christophe Martinolli : J'avais été un peu déçue par le peu de pages du premier livre de l'auteur mais quand j'ai su ensuite qu'il allait y avoir une suite, je n'ai pas hésité à me procurer ce deuxième tome que j'espère apprécier tout autant que le premier, avec, croisons les doigts, davantage d'approfondissement.



Les films :
         
  • Wonder Woman (2017) de Patty Jenkins --> 20/20
  • Benny & Joon (1993) de Jeremiah J. Chechi --> 17/20
  • Les Ex (2017) de Maurice Barthélémy --> 16/20
 
 
         
  • Valley of love (2015) de Guillaume Nicloux --> 15/20
  • Gold (2017) de Stephen Gaghan --> 14/20
  • The Circle (2017) de James Ponsoldt --> 12/20
 
 
    

  • Cinquante nuances plus sombres (2017) de James Foley --> 11/20
  • Only God forgives (2013) de Nicolas Winding Refn --> 09/20



Les séries télé :
         
  • Orphan black saison 1 (2008) --> 18/20 
  • Game of thrones saison 7 (2017) épisodes 1 et 2 --> 17,5/20 
  • American gods saison 1 (2017) épisodes 6 à 8 --> 17,5/20
 
          
  • Lie to me (2009) --> 16/20 
  • Mentalist saison 7 (2015) --> 16/20 
  • Prison break saison 5 (2017) --> 16/20
 
          
  • Orange is the new black saison 1 (2013) --> 16/20 
  • Gypsy saison 1 (2017) épisodes 1 à 3 --> 14/20 
  • Elementary saison 1 (2012) épisode 1 --> 12/20

 
Je vous souhaite un bon mois d'août !

dimanche 30 juillet 2017


En week-end sans internet la semaine dernière, je n'ai pas pu publier mon bilan de la semaine. Je sais, c’est pas bien... Mais c’est l'occasion aujourd'hui de faire un bilan des deux dernières semaines, voilà pourquoi il est un peu plus chargé...



Les livres :
     
  • Manipulation : Les Renards tome 2 (2017) de Juliette Lemaître : Liza a remporté les épreuves que lui avaient imposées Connor, le président de la Société. Aujourd’hui, la famille Gallen s’est réfugiée à l’écart de la Ville. Mais la Société ne laisse pas longtemps de répit à Liza. Ce sont les opprimés qui veulent croire en une société juste et libre. Ils voient en elle un symbole d’espoir. Ils ont tous une raison de haïr le Président. Pour l’affronter, ils ont besoin de Liza, la fille aux yeux orange qui a osé défier le tyran et qui a gagné. Depuis les égouts, leur révolution se propage, gagne petit à petit tous les esprits. La grande bataille approche. Mais Connor est lui aussi un génie, doté de ressources et d’une force manipulatrice inégalables. Et s’il avait tout prévu ?
Je partais avec de bonnes intentions, mais ce deuxième tome ne m'a pas plus convaincu que le premier. Les personnages sont sympathiques mais rares sont ceux que j'apprécie vraiment et l'intrigue est parfois trop facile et prévisible.
--> 13/20 (chronique)


  • Le Silence des chauves-souris suivi de Lubna Cadiot (x7) (2016) d'Anaïs Allais : Le Silence des chauves-souris : Deux histoires, celles de Maya et de Nour : deux quêtes d'identité, confrontées à l'impartialité du monde réel et à sa cruauté. Toutes deux ont abandonné leur vie. Maya a quitté son compagnon, Nour son pays en guerre. Leurs vies se croisent alors qu'elles sont enceintes toutes les deux.   Lubna Cadiot (x7) : Après avoir découvert l'existence d'Hassiba Benbouali, poseuse de bombes pour le FLN, décédée durant la guerre d'Algérie à dix-neuf ans, Anaïs Allais se saisit de la vie de sa grande cousine disparue pour rêver le fil de son histoire. De ce personnage naît Lubna Cadiot (x7), l'histoire de sept femmes qui n'ont de cesse de questionner leurs souvenirs et leur héritage familial. 
Très emballée par le début de la première pièce, j'ai été ensuite plus circonspecte. J'ai compris le message central mais pas forcément toutes les manières de le représenter. J'ai trouvé certaines scènes assez cryptiques tout comme la seconde pièce, ce qui ne m'a pas empêché de les apprécier touts les deux pour leurs thèmes forts et bien intéressants.
--> 14/20


    

  • L'Interphone ne fonctionne toujours pas tome 1 (2017) de Pierre-Étienne Bram : Objet : Hola je m’appelle Celia. Et toi ? Je suis celle qui n’arrive pas à te parler sur Meetic... Mais tu vois, je ne suis pas totalement muette quand on m’en donne les moyens À bientôt peut être ? Celia. Si seulement j’avais su, au moment d’ouvrir ce mail le tournant que ma vie allait prendre...
Je ne m'attendais pas à apprécier autant mais dès les premières pages, on ne peut plus s'arrêter. C’est la première romance que je lis du point de vue d'un homme écrit par un homme et c'est plutôt rafraîchissant. On peut ressentir un manque de renouvellement dans l'intrigue mais j'ai voulu jusqu'à la fin savoir le dernier mot de l'histoire. Et pour cela, il faudra bien que je continue à lire la suite, ce que je ferai avec un grand plaisir.
--> 17/20

  • En un rien de temps (2016) de Laurent Hunziker : Paris. Un homme meurt d’une crise cardiaque à la Porte d’Orléans en allant prendre son métro pour se rendre à la Fnac en début d’après-midi. Le roman retrace un peu sa vie, imagine, avec des anecdotes réelles vécues par l’auteur, son parcours avant d'en arriver là, quelques-uns de ses souvenirs, de ses voyages, ses aventures, son appartement désormais silencieux où son chat l’attend. Le vide qu'il laisse. Le monde qu'il quitte, sans y être préparé. Un essai sur la fatalité, la fragilité de la vie dont il faut profiter intensément avant qu’elle ne s’arrête, n’importe où, n’importe quand… et se transforme en rien: En un rien, de tant !
Cet essai m'a transporté dès le début grâce notamment à cette plume avec laquelle j'ai vraiment accroché. J'étais vraiment face à ce Louis mort dans la rue, ce Louis dont on va découvrir la vie, le passé. Très inspirant, ce livre m'a bien fait réfléchir et j'attendrai avec attention un potentiel nouvel ouvrage de l'auteur.
--> 18/20 (chronique)



Les chroniques :
La Bête humaine (1890) d'Émile Zola



Les acquisitions :
   
   



Les films :
  • Valley of love (2015) de Guillaume Nicloux : Isabelle et Gérard ont perdu leur fils il y a six mois. Pourtant, ce dernier leur a adressé une lettre dans laquelle il donne rendez-vous à ses parents dans "La vallée de la mort", en plein cœur des États-Unis. Malgré l'absurdité de la situation, le père et la mère ont décidé de s'y rendre et de l'attendre.
J'ai trouvé qu'Isabelle Huppert et, surtout, Gérard Depardieu étaient incroyablement touchants dans cette quête impossible au fond de la Vallée de la Mort. Le film est assez lent mais les deux acteurs le tiennent à bout de bras et jouent excellemment bien. Un beau duo.

--> 15/20


  • Benny & Joon (1993) de Jeremiah J. Chechik : Depuis la mort accidentelle de leurs parents, Benny s'occupe de sa sœur Joon, fragile et asociale, sujette à des accès de rage et de violence qui font fuir leur entourage. L'arrivée de Sam, jeune illettré presque muet qui a adopté les manières et le costume de Buster Keaton, va bouleverser la vie du frère et de la sœur.
Cette semaine a été l'occasion de découvrir ce film que j'ai beaucoup apprécié même si je l'ai trouvé un peu long. Johnny Depp est incroyable dans son rôle de ce jeune homme atypique et très attachant. À côté, nous suivons la relation entre un frère et une sœur mentalement retardée, l'impuissance de l'un, et le désir de liberté de l'autre. On passe un très bon moment devant ce film.
--> 17/20 



Les séries télé :
      
  • Orange is the new black saison 1 (2013) épisodes 1 à 13 : Piper Chapman va en prison pour quinze mois car elle a transporté une valise d'argent de la drogue, dix ans plus tôt, pour son amante Alex Vause. Elle tente de se faire à la vie en prison.
C'est la deuxième fois que je visionne cette première saison. À mon premier essai, je m'étais arrêtée au début de la troisième mais cette fois-ci, je pense persévérer. Contrairement à beaucoup de gens, ce n'est pas le genre de séries que j'aime bingewatcher, je ne suis pas assez addictive à cette série. J'aime beaucoup les différentes femmes présentées dans ce milieu carcéral mais également par le biais de flash-backs hors de la prison. Elles sont pour la plupart très touchantes, d'autres complètement folles. La série s'intéresse particulièrement à Piper et à sa relation avec Alex, les deux personnages féminins qui m'intéressent le moins. Mais heureusement, il y en a pour tout le monde vu le nombre de protagonistes. Une bonne première saison.
--> 16/20

  • Lie to me saison 3 (2010) épisodes 1 à 13 : Le Dr Cal Lightman, expert en détection de mensonges par l'analyse de "micro-expressions", vend les services de son équipe pour des enquêtes criminelles et civiles.
Ça y est, j'ai fini Lie to me avec une petite note de frustration mais aussi de déception. J'ai tellement adoré les saisons précédentes, surtout la deuxième, que je ne m'attendais pas à une baisse de régime telle que dans la troisième. Les enquêtes m'ont paru moins intéressantes et certains personnages semblent tourner en rond. Mais pour ce qui est de Cal, Emily et Gilian, je suis toujours aussi fan !
--> 16/20


    
  • Game of thrones saison 7 (2017) épisodes 1 et 2 : Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l'équilibre des saisons. Dans un pays où l'été peut durer plusieurs années et l'hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le Royaume de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur, n'a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux s'abat sur le Royaume avec la promesse d'un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s'emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.
Quel bonheur de retrouver tous ces personnages au sein des Sept Royaumes ! J'ai adoré ces deux premiers épisodes même si rien ne se passe encore de fondamental. On retrouve tout le monde ne laissant personne dans l'ombre. Je m'attends tout de même à un peu plus d'actions pour la suite, surtout que cette saison est plus courte que les précédentes. J'ai hâte de retrouver Jon, Cersei, Sandor, et les autres dans le prochain épisode !
--> 17,5/20

  • Orphan black saison 1 (2008) épisodes 1 à 10 : Témoin du suicide d’une jeune femme qui lui ressemble étrangement, Sarah Manning, escroqueuse professionnelle, décide d’usurper son identité. Mais était-ce vraiment une bonne idée ? Le monde dans lequel Sarah s’apprête à mettre les pieds va se révéler bien plus terrifiant que tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Et ce qu’elle va découvrir sur elle-même et ses origines va à jamais bouleverser sa vie.
Alors que la cinquième et dernière saison est en train d'être diffusée, j'ai eu l'envie de reprendre une de mes séries préférées au début. Et quel plaisir ! J'ai retrouvé les débuts de Sarah qui découvre des pans de ses origines par sa rencontre avec Beth puis avec Cosima et Allison. Je suis toujours autant époustouflée par le talent de l'actrice principale qui joue à merveille ses différents rôles. L'intrigue de la première saison n'est pas celle qui m'a le plus intéressé mais elle est très bonne. Même pour ceux qui n'apprécient pas vraiment la s-f (comme moi), je vous recommande au moins de regarder le pilot. Je me demande vraiment pourquoi cette série n’est pas plus mise en avant...  
--> 18/20



Et vous, qu'avez-vous lu/vu cette semaine ?

jeudi 27 juillet 2017

Manipulation : Les Renards tome 2, Juliette Lemaître
Attention, risques de SPOILER si vous n'avez pas lu le premier tome.
Liza a remporté les épreuves que lui avaient imposées Connor, le président de la Société. Elle
 a libéré sa sœur, Anna, mais aussi sauvé sa mère et son petit frère, John, dont elle ignorait
 jusqu’ici l’existence. Aujourd’hui, la famille Gallen s’est réfugiée à l’écart de la Ville, aux
 côtés de ses nouveaux alliés : Calim, hors-la-loi devenu le meilleur ami de Liza, et Jake, ancien
 membre de la terrible police des Corbeaux. Mais la Socéité ne laisse pas longtemps de répit
 à Liza. Ce ne sont pourtant pas les Corbeaux qui l’ont retrouvée. Ce sont ceux les opprimés
 qui veulent croire en une société juste et libre. Ils voient en elle un symbole d’espoir. Ils ont tous
 une raison de haïr le Président. Pour l’affronter, ils ont besoin de Liza, la fille aux yeux orange
 qui a osé défier le tyran et qui a gagné. Même si elle s’était juré de vivre à distance de la Société
 et de se protéger de Connor, Liza ne peut se résigner à les abandonner à leur sort. Aux
 côtés de Calim et Jake, elle part rejoindre les rebelles. Ils se font appeler les Renards. Depuis
 les égouts, leur révolution se propage, gagne petit à petit tous les esprits. La grande bataille
 approche. Mais Connor est lui aussi un génie, doté de ressources et d’une force manipulatrice
inégalables. Et s’il avait tout prévu ?
 
 
 
AVIS
 
 
Trois semaines après la victoire de Liza dans l'arène et de sa fuite accompagnée de sa famille, la vie au sein de la Société commence à changer. Le courage et la détermination de la jeune fille qui lui ont permis de ne pas plier le genou face au Président Connor a insufflé un souffle de révolte dans la ville. Un groupe de révolutionnaires va alors se former afin de tout tenter pour destituer Connor de son trône. Néanmoins, les rebelles auront besoin en plus de leurs capacités physiques et stratégiques d'un emblème, d'un symbole propre a la rébellion qui ne peut être porter que par celle qui a osé défier le Président en face : Liza. Retournée dans la ferme familiale avec sa sœur Anna, sa mère Judith, et son frère John, elle souhaite ne plus jamais être séparée de sa famille. Mais elle sait également que Connor ne s'arrêtera pas là et qu'il emploiera tous les moyens pour essayer de l'anéantir. Calim et Jack, l'ancien chef des Corbeaux, seront alors des alliés indispensables afin de se défendre et de contre-attaquer. Et lorsque les leaders de la rébellion, les Renards, appellent au retour de Liza au sein de la Société pour les aider, les deux jeunes hommes ne vont pas hésiter a la suivre dans ce plan extrêmement dangereux. 

Heureusement, les Renards possèdent beaucoup de ressources en très peu de temps et semblent être invincibles contre les Corbeaux, hautement entraînés depuis des années. Cela semble donc parfois trop facile et sans réelle surprise. L'autrice emploie de grosses ficelles qui n'ont pas forcément fonctionné sur moi, ressentant de plus un manque de rythme flagrant. Après mon avis mitigé sur le premier tome, j'ai voulu réitérer l'expérience avec cette suite qui ne m'a pas davantage convaincu. Le rythme est changeant, parfois trop lent, parfois beaucoup trop rapide apportant peu de vraisemblance aux attaques des rebelles qui ne connaissent que très peu d'échecs. Les personnages principaux ne m'ont pas davantage plu ; seuls Victoria et Jack m'ont particulièrement intéressé, l'une par sa force, son intelligence, et ses prises de position franches, l'autre pour son ambiguïté. Liza est une jeune héroïne lambda avec des compétences physiques indéniables mais elle reste finalement plutôt simple. Et sa sœur Anna ne m'a pas plu convaincu, vu que j'avais déjà beaucoup de mal avec elle précédemment. Comme dans le premier tome, je ne suis pas arrivée à accepter le fait qu'elle soit aussi intelligente et surtout aussi mature du haut de ses huit ans. Je veux bien admettre qu'elle est un génie, mais il m'est difficile de croire, malgré tous les livres qu'elle a lu, qu'Anna arrive aussi facilement à comprendre tous les aspects de la Société et des personnes qui la peuplent, elle qui est restée pendant la majorité de sa vie cloîtrée chez elle avec pour seule compagnie sa sœur. Les autres personnages ne sont malheureusement pas assez exploités et ne restent donc pas à l'esprit. 

Finalement, cette saga aurait été meilleure s'il n'y avait pas eu autant de livres sur ce sujet avant elle. Car rien ne se révèle réellement surprenant ou inattendu, sauf une chose spécifique qui m'a étonné et que je ne peux pas enlever à l'autrice. Ce que je reprochais au premier tome est encore présent dans le deuxième et ne m'a donc pas permis de passer un meilleur moment de lecture. Et au vu de cette fin, j'imagine que ce tome est le dernier, en tout cas je pense que ça serait judicieux. L'histoire apporte une fin sans réelle ouverture, ce qui m'a convenu. Je remercie la maison d'édition Hachette et NetGalley pour m'avoir fait parvenir ce livre qui n'a malheureusement pas été une totale réussite. Mais je pense qu'il pourrait plaire à un public plus jeune.


« Tout commence toujours par du rouge et s'achève dans le noir. »



CONCLUSION
Un deuxième tome avec de bonnes idées mais avec une absence
 de rythme et des personnages qui ne m'ont pas forcément
 passionné. L'histoire est plutôt bonne mais il y a déjà tellement
 d'autres dystopies écrites avant elle que je n'ai peut-être pas
réussi à l'apprécier à sa juste valeur.
 
 
 
AUTRE AVIS SUR CETTE SAGA
http://entournantlespages.blogspot.fr/2017/03/manipulation-les-corbeaux-tome-1.html

vendredi 21 juillet 2017

La Bête humaine, Émile Zola
Un mécanicien de locomotive, tourmenté par une lourde hérédité, et qui ne s'entend
 vraiment qu'avec sa machine... Une femme qui semble née pour faire le malheur de
 tous les hommes qui l'approchent... Un juge pétri de préjugés, pret à renier la justice au
 profit de l'intéret social ou politique... Tels sont les personnages de ce drame, un des
plus sombres qu'ait imaginés le romancier des Rougon-Macquart.
 
 
 
AVIS
 
 
« On va vite, on est plus savant… Mais les bêtes sauvages restent des bêtes
 sauvages, et on aura beau inventer des mécaniques meilleures encore, il y aura
 quand même des bêtes sauvages dessous. » 


Il faut que je vous prévienne dès le début, ça va être compliqué de faire une chronique sur ce livre. J'ai pris beaucoup de retard dans mes chroniques, privilégiant les partenariats, et certains autres livres de ma PAL, comme La Bête humaine, ont du donc attendre avant que je puisse vous présenter mon avis sur le blog. Ma chronique sera alors assez courte, surtout que je n'en garde déjà plus un grand souvenir. 

Après les deux derniers romans lus de Zola qui n'ont pas été très concluants pour moi, surtout Nana avec lequel je me suis profondément ennuyée, je suis contente d'avoir enfin découvert La Bête humaine, l'ouvrage le plus sombre que j'ai lu de l'auteur. Après avoir lu La Fortune des Rougon, j'avais peur des longues descriptions naturalistes dont est friand Émile Zola mais qui, moi, ne me conviennent pas à outrance. Heureusement, ici, le récit s'offre plus facilement, avec une contextualisation claire de deux protagonistes principaux et ce qui va les mener vers la folie meurtrière. Après la découverte catastrophique d'un secret de sa femme, Roubaud, chef de gare au Havre, ne peut plus se contrôler. Une rage vengeresse le prend, ne pouvant se calmer qu'après avoir accompli ce qui l'en délivrera par la mort de Grandmorin, leur protecteur à Séverine et à lui. Seul témoin du meurtre, Jacques Lantier, le mécanicien venu réparer la Lison. Héritant des vils traits des Macquart, Lantier a toujours été dévoré par le désir d'ôter la vie à des femmes. Mais conscient de sa folie, il tente de l'oublier par sa passion excessive pour sa locomotive.

Devenant le faux témoin de l'affaire Grandmorin pour les Roubaud puis l'amant de Séverine, il va tenter une nouvelle fois, avec encore davantage d'ardeurs, à ne pas laisser ses pulsions prendre le dessus. Mais pour lui, Séverine est différente des autres femmes qu'il a pu connaitre, elle devient même son espoir, celui de ne pas franchir la ligne rouge et de ne plus avoir de pensées meurtrières. Le problème est qu'étant mêlés tous les deux dans cette affaire de meurtre, les mensonges vont se succéder et la folie va devenir de plus en plus grande. Ce roman a été un plaisir à lire avec tout ce qu'il comporte : descriptions des lieux, des personnages, l'évolution des relations entre eux, leur psychologie, etc... Après Germinal, c'est bien celui-ci que je recommanderai, même si je pense qu'il n'est pas fait pour tout le monde, étant beaucoup plus noir que la majorité des ouvrages de Zola. Mais le but de l'écrivain est toujours de révéler la nature de l'homme avec ce qu'elle comporte de vils instincts et de folie, et c'est parfaitement réussi avec ce livre. Seul m'ont vraiment dérangé les trop longues descriptions à propos des trains ou de la gare. J'ai aussi quelques fois décroché en cours de route mais je suis toujours revenue avec encore plus d'entrain. C'est un ouvrage réussi et très bien construit que je recommande fortement. 


« Son unique pensée était d’aller tout droit, plus loin, toujours plus loin, pour se fuir,
 fuir l’autre, la bête enragée qu’il sentait en lui. »



CONCLUSION
Le traitement de la folie et de la mort est très bien exploité dans
 ce roman plus noir que les autres de Zola. La psychologie des
 personnages est très bien réussie tout comme les descriptions
 toujours bien construites de l'écrivain.



AUTRES AVIS SUR CET AUTEUR
http://entournantlespages.blogspot.fr/2014/10/germinal-emile-zola-le-livre-de-poche.html     http://entournantlespages.blogspot.fr/2016/03/issus-de-la-paysannerie-enrichie-les.html     http://entournantlespages.blogspot.fr/2014/10/nana-emile-zola-le-livre-de-poche-les.html

jeudi 20 juillet 2017

En un rien de tant, Laurent Hunziker
Paris. Un homme meurt d’une crise cardiaque à la Porte d’Orléans en allant prendre son
  métro pour se rendre à la Fnac en début d’après-midi. Le roman retrace un peu sa vie,
 imagine, avec des anecdotes réelles vécues par l’auteur, son parcours avant d'en arriver
 là, quelques-uns de ses souvenirs, de ses voyages, ses aventures, son appartement désormais
silencieux où son chat l’attend. Le vide qu'il laisse. Le monde qu'il quitte, sans y être préparé.
 
 
 
AVIS
 
 
« Que sépare deux battements d'un cœur et qui fait que le second n'arrive plus 
et que le mouvement de la vie s'arrête alors ? » 
 
 
Le récit de Louis commence fatalement le jour de sa mort. Après un déjeuner avec son ami Édouard, le voilà à la vue de tous, en pleine rue, expirer son dernier souffle de vie suite à un infarctus. Il va alors être question dans ce roman de s'interroger sur le caractère inattendue de la mort, elle qui est inéluctable mais qu'on tente néanmoins de fuir le plus longtemps possible. Je dois dire que dès les premières phrases, j'ai su que j'allais apprécier ce texte. La plume de Laurent Hunziker m'a immédiatement interpellé. Cette première scène, l'auteur réussit très bien à la rendre la plus réaliste possible tout en mettant le lecteur véritablement face à la mort qui touche sans prévenir et à l'absence d'émotions que peuvent ressentir les gens face à cette vie prise devant eux. Il n'y a aucun doute sur la condition de Louis, aucun espoir de survie. Laurent Hunziker nous montre la mort dans ce qu'elle peut avoir de plus tragique et de plus vrai dans ce cas de figure précis. Mais ce roman n'est pas seulement question de cette mort subite mais également de tout ce qui lui a précédé.

Avant de mourir, Louis a eu une vie bien remplie entre aventures aux quatre coins du monde, son amour de la musique et ses relations amoureuses. Sa mort va finalement être le commencement de son histoire, de la découverte de sa vie. Alors seul à la fin de celle-ci, partageant son appartement avec son chat Jean-Marie, dont nous pourrons profiter de quelques passages en sa présence alors qu'il attend le retour de son maître, Louis a vécu nombre de choses qui l'ont façonné au fil des ans. N'ayant jamais réussi à oublier son premier amour, cet homme ne va jamais parvenir à s'engager pleinement dans une relation même si, le lecteur va le découvrir, il va connaître plusieurs femmes au cours de sa vie. Le récit va alors s'alterner entre le moment présent et les aventures passées de Louis. Le lecteur va d'abord vivre en détail la dernière journée de Louis en s'intéressant à des moments ou à des objets qui paraissent anodins mais qui grâce à la narration et leurs liens avec le personnage prennent une certaine singularité. L'auteur s'attarde sur des détails qui vont pouvoir nous faire ressentir des émotions telles que  l'apaisement ou au contraire la révolte, nous mettant face à nos émotions et à la simplicité de certaines choses qui ne sont malgré tout pas dénuées de sens ou d'intérêt. Le lecteur réussit avec beaucoup de facilité à s'extraire du monde extérieur afin de ressentir ce que l'auteur place face à lui. J'ai été embarquée dès le début par cette histoire bien décrite en apportant une touche très réaliste qui a su me parler.


« On parle moins. On ne parle plus. Le temps n'est plus aux mots. Sans doute
 comprend-on soudain leur vacuité, leur futilité. Toute la journée, on a tellement
 parlé, discuté, négocié, argumenté... Tout ça pour quoi ? Le silence s'impose... la lumière
 baisse, inexorablement. L'activité ralentit, peu à peu, puis s'arrête... »


Les souvenirs de Louis offerts par la narration externe ou par lui-même par l'intermédiaire de ses écrits sur nombre de supports sont aussi très intéressants à découvrir. Saxophoniste, il souhaite vivre de sa passion qui va le mener à voyager et à découvrir d'autres modes de vies et culture. Entre la France, les États-Unis, Londres, la Thaïlande où il vivra pendant quelques semaines dans un monastère, et ses autres destinations, Louis ne va pas finir d'apprendre des autres mais également de lui-même. Certaines expériences seront bénéfiques, d'autres beaucoup moins, certaines rencontres seront éphémères mais tout cela apportera beaucoup à Louis.


Tout ne sera pas bon à prendre, mais il devra par lui-même faire ses propres choix qui se concluront parfois par des échecs, parfois par de grandes réussites, tout ceci nous montrant le propre de la vie de chacun, où le chemin n'est jamais entièrement tracé. Certains épisodes de la vie de Louis m'ont moins intéressé que d'autres mais j'en garderai un bon souvenir. Le style d'écriture est ce qui m'aura le plus plu, tout comme les réflexions qu'amènent l'auteur et l'histoire, que ce soit sur les choix que nous entreprenons, le sens de la vie ou son absence de sens, la relation qu'entretient chacun avec la mort, etc... Je remercie donc beaucoup Laurent Hunziker pour m'avoir proposé de lire ce roman qui m'a particulièrement et qui j'espère vous fera envie à votre tour. 


« Le futur n'existe plus. Tout n'est que passé. Les souvenirs ont remplacé les rêves. L'ordre
 n'a plus d'importance, le sens a perdu la raison. La raison n'a plus de sens. »



CONCLUSION
Un essai très intéressant sur le caractère inéluctable de la mort
 mais également sur ce que peut nous apporter la vie en prenant
 en exemple ce personnage lambda dont on découvre ses
 moments de vie passés.