Une voiture approche et le temps semble s’arrêter dans la petite ville de Foldnes, en
Norvège. Nous sommes le 29 juillet 2011, une semaine après le massacre perpétré par
Anders Breivik sur l’île d’Utøya où soixante-neuf personnes, des jeunes pour la plupart,
furent abattues. Sella observe ses voisins dans le véhicule : la mère au volant, le père à côté,
les deux garçons à l’arrière et une place restée vide. Ils rentrent chez eux sans leur fille,
leur sœur, assassinée au cours de l’attaque. Sella et son mari vivent depuis longtemps près
de cette famille qu’ils ne connaissent pas. Pourtant, eux aussi ont perdu un enfant il y a
plusieurs années. Leur fils adoptif, d’origine philippine, était parti à dix-huit ans sur les
traces de ses parents biologiques. Il ne rentra pas. Dévastée par cette disparition, Sella
aimerait aujourd’hui être présente pour ses voisins, mais peut-on être solidaire de la
douleur de l’autre ?
Norvège. Nous sommes le 29 juillet 2011, une semaine après le massacre perpétré par
Anders Breivik sur l’île d’Utøya où soixante-neuf personnes, des jeunes pour la plupart,
furent abattues. Sella observe ses voisins dans le véhicule : la mère au volant, le père à côté,
les deux garçons à l’arrière et une place restée vide. Ils rentrent chez eux sans leur fille,
leur sœur, assassinée au cours de l’attaque. Sella et son mari vivent depuis longtemps près
de cette famille qu’ils ne connaissent pas. Pourtant, eux aussi ont perdu un enfant il y a
plusieurs années. Leur fils adoptif, d’origine philippine, était parti à dix-huit ans sur les
traces de ses parents biologiques. Il ne rentra pas. Dévastée par cette disparition, Sella
aimerait aujourd’hui être présente pour ses voisins, mais peut-on être solidaire de la
douleur de l’autre ?
AVIS
Novice dans la littérature nordique, j'ai été immédiatement intriguée par ce titre sonnant telle une maxime, une sentence. Vous n'êtes pas venus au monde pour rester seuls raconte deux histoires sur le deuil, collectif ou individuel, et principalement sur la perte d'un enfant. Les attentats du 29 juillet 2011 aura tué soixante-neuf personnes dans un camp de jeunes en Norvège. Parmi les victimes, il y a une jeune fille, l'enfant de la famille voisine de Sella et d'Arild. Sella suit de sa fenêtre les moindres mouvements de cette famille rapidement médiatisés après l'attentat, une observation qui devient de plus en plus maladive. Elle s'identifie irrémédiablement à eux et souhaiterait les aider. Mais peut-elle partager le chagrin d'inconnus ?
Si Sella est autant touchée par les événements qui ravagent ses voisins, c'est bien parce qu'elle a connu avec son mari la même perte avec Kim, leur fils adoptif. Le récit s'emploie alors à voyager entre passé et présent, de la rencontre de Sella et d'Arild jusqu'à les événements de 2011. Le lecteur découvre également la première rencontre de Sella et d'Arild avec Kim, qui n'arrivera jamais à se faire pleinement une place dans ce foyer. A dix-huit ans, il décide donc de partir à la recherche de ses origines philippines. Malheureusement, Kim ne reviendra jamais de son voyage et n'aura même pas eu le temps de trouver ce qu'il recherchait. Ce roman est fâcheusement d'actualité avec tous les attentats et les massacres qui nous entourent chaque jour, et grâce à cela, il aurait pu être poignant. Malheureusement, ce récit est beaucoup trop lent, ne trouve pas son rythme et nous laisse le plus souvent dans un flou insupportable.
Sella nous délivre des instants épisodiques de ses voisins en public sans jamais nous offrir des moments réellement profonds et vrais, ce que l'on ne dévoile pas au vu de tous, ce qui reste à l'intérieur du foyer. Ce voyeurisme superficiel n'est pas assez impactant et ne permet pas de montrer le plus important ; leur manière d'avancer, de voir l'avenir et la vie après la perte de leur fille et sœur. L'histoire n'étant perçue qu'à travers le regard de Sella, certaines informations ne sont forcément pas délivrées, ce qui aurait apporté davantage de poids à l'histoire si l'auteur aurait pu apporter les impressions et ressentis d'un autre personnage comme cette voisine en deuil, nous offrant un réel parallèle avec Sella. De plus, malgré son histoire et la perte qu'elle a connu, cette dernière n'aura pas réussi à se montrer attachante. Tout est décrit et relaté d'une manière assez froide, austère, sans réellement se mêler à l'émotion, ce qui fait tout retomber comme un soufflet dès le début. Le roman ne tient finalement pas ses promesses malgré les divers thèmes offerts au lecteur. Avec ce titre, je m'attendais à une touche d'espoir au milieu de cet accablement et de cette douleur propre à la perte d'un être cher. Je n'ai vraiment pas réussi à m'intéresser à ce récit que j'ai trouvé ennuyeux et lent. Je remercie tout de même la maison d'édition Grasset et NetGalley pour m'avoir permis de lire ce roman.
CONCLUSION
Un récit lent et manquant de profondeur qui ne m'aura pas du
tout convaincu. J'aurais apprécié un autre point du vue pour
aller davantage au bout des choses, surtout que Sella ne m'a
pas paru attachante malgré sa douleur.
Un récit lent et manquant de profondeur qui ne m'aura pas du
tout convaincu. J'aurais apprécié un autre point du vue pour
aller davantage au bout des choses, surtout que Sella ne m'a
pas paru attachante malgré sa douleur.
Je dois avouer que je suis mitigée après lecture de ton avis, à voir :/
RépondreSupprimerC'est vrai que je ne dois pas donner très envie ! ^^ Mais j'ai été vraiment déçue par cette lecture...
SupprimerOh c'est dommage ! Le résumé avait l'air pourtant prometteur :/
RépondreSupprimerOui moi aussi, je m'attendais à vraiment apprécier au vu du résumé et du titre, mais malheureusement ça ne l'a pas fait...
SupprimerPas une lecture qui me tente, je passe mon tour ^^
RépondreSupprimerCe n'est généralement pas mon type de lectures, mais j'ai voulu changer et ça n'a malheureusement pas fonctionné ^^
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