La Fausse maîtresse
Folio
Avril 2010
1ère éditon : 1842
96 pages
Classique, Nouvelle
Tombé sous le charme de Clémentine Laginska, la femme de son meilleur ami, le comte Thaddée Paz n'a pas d'autre solution que de s'inventer une maîtresse pour ne pas succomber à la tentation...
Un drame amoureux dans lequel le mensonge et la séduction tiennent les premiers rôles.
"Chez nous, il y a cet échange constant d'impressions heureuses de part et
d'autre, qui peut-être fait sous ce rapport l'amitié plus riche que l'amour."
Possédant Illusions perdues depuis déjà un an, je me suis dis que je devrais le sortir tôt ou tard. Mais ayant peur de cette brique de 800 pages, j'ai préféré faire mes premiers pas avec l'auteur avec cette nouvelle qui est très agréable.
Quelle est la surprise de Clémentine après deux ans de mariage avec le riche Adam Laginska, de ne pas connaitre personnellement son meilleur ami, son père spirituel, qui vit dans le même domaine ? Thadée ne s'est jamais approché de cette femme de peur de céder à la tentation. Et tiraillé entre son amour pour cette jeune femme et sa grande amitié avec Adam, il va décider de s'imaginer une maîtresse. J'ai beaucoup aimé la manière dont est décrit l'amitié entre les deux hommes. On ressent qu'il s'est passé de nombreux événements (la guerre,...) qui ont renforcé leur lien. Ils ne se quittent plus, prenant chacun soin l'un de l'autre.
Les sentiments du personnage de Thadée ne sont pas tout de suite mis en lumière. Balzac laisse le temps à l'histoire de s'installer (que j'ai trouvé un peu longue à démarrer au départ). Le premier chapitre met en lumière l'absence du comte Paz dans la vie des deux conjoints. Et comme Clémentine, nous nous questionnons. Pourquoi ce silence ? Quel est cet étrange personnage ? Leur évolution est très intéressante à suivre, comme celle de leurs sentiments qu'ils éprouvent les uns pour les autres. L'écriture fait qu'on se laisse tranquillement transporter par cet amour qui reste aveugle aux yeux de certains personnages, et par l'importance de cette amitié.
"Rien ne ressemble plus à l'amour divin que l'amour sans espoir."
CONCLUSION
CONCLUSION
Une agréable nouvelle qui marque mes premiers pas avec
Balzac, auteur avec une magnifique plume.
17/20
AUTRE AVIS SUR CET AUTEUR
17/20
AUTRE AVIS SUR CET AUTEUR
J'ai souvent envie de me lancer dans les classiques mais je ne sais jamais par où commencer.., surtout pour avoir une bonne impression et avoir envie de continuer ^^
RépondreSupprimerPeut-être que je me laisserais tenter par celui-ci :)
Franchement je suis bien contente d'avoir commencé par celui-ci (je dois maintenir lire Illusions perdues de Balzac ce mois ci, 800 pages...). Il passe très bien :)
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