jeudi 3 novembre 2016

Les Précieuses ridicules - Le Malade imaginaire - Les Femmes savantes
Molière
Les Précieuses ridicules
Librio - Juin 2015 (1e éd. : 1659) - 67 pages
Magdelon et Cathos, deux provinciales éprises de passions nobles et de bons mots, cherchent à
Paris le grand amour et les échanges élevés découverts dans les livres. Mais quand Gorgibus, père
de Magdelon et oncle de Cathos, organise une rencontre avec deux prétendants choisis pour elles, les
deux jeunes femmes les ridiculisent de telle façon qu'ils échafaudent une vengeance commune.


Le Malade imaginaire
Librio - Avril 2015 (1e éd. : 1673) - 126 pages
S'il peste contre le coût des soins, Argan, hypocondriaque, ne peut se passer des médecins. Il rêve
donc de voir sa fille épouser un praticien, Diafoirus. Mais Angélique aime Cléante, et refuse le choix
de son père. Ce dernier, ulcéré, se fait fort de la déshériter au profit de Béline, son épouse hypocrite.
C'est sans compter l'aide providentielle de Toinette, servante effrontée qui s'ingénie à faire triompher la
cause des amoureux. Dernière oeuvre de Molière, cette comédie-ballet en trois actes obtint un succès
sans égal au Palais-Royal où elle fut jouée.


Les Femmes savantes
Librio - Juin 2015 (1e éd. : 1672) - 108 pages
Henriette et Clitandre sont amants, mais pour se marier, ils vont devoir obtenir le soutien de la
famille de la jeune fille. Le père et l'oncle sont favorables au mariage ; mais la mère, Philaminte,
soutenue par la tante et la sœur d'Henriette, veut lui faire épouser un faux savant aux dents longues,
Trissotin, qui mène par le bout du nez ces « femmes savantes ».




AVIS



Étant une novice pour ce qui est du théâtre de Molière, n'ayant lu que Les Fourberies de Scapin (que j'ai du lire tout de même une dizaine de fois) et L'Avare, j'ai souhaité découvrir sa bibliographie théâtrale plus amplement. Un peu choisies au hasard, ces trois pièces se révèlent être assez semblables par leur thème principal : des femmes et des hommes trompés par leurs pairs ou par leur propre naïveté. Molière joue avec ses personnages dans chacune de ses pièces en blâmant leur préciosité, caractère régissant les salons et la société mondaine pendant le milieu du XVIIème siècle. Entre satire et sous-entendus comiques, Molière se sert de ses pièces pour se moquer de ce style qui devient un réel statut normalisé, rapidement remplacé par la galanterie et la notion de l’honnête homme.

Alors que Magdelon et Cathos, deux cousines provinciales, tombent amoureuses de deux mystérieux nobles, Argan qui ne peut se passer des prescriptions de ses médecins, ou encore Philaminte et sa sœur qui sont comme ensorcelées par ce Trissotin, tous ses personnages vont découvrir finalement la duperie dont ils étaient les victimes, victimes parfois de leur bourse et/ou de leur cœur. Dans Les Précieuses ridicules, ces deux nobles ne sont finalement que des valets ayant le don des bonnes paroles au service des deux prétendants des jeunes femmes. Argan dans Le Malade imaginaire comprend la supercherie orchestrée par ses proches qui n'attendent que le jour de sa mort alors que sa fille, qu'il pense intéressée et égoïste, se révèle être la seule personne qui lui témoigne du respect et de l'amour. Et dans Les Femmes savantes, Trissotin se révèle au final tel qu'il est, un pédant plus qu'un grand philosophe, plus envieux de l'argent de ces femmes que le cœur d'Henriette, qui elle n'est charmée que par Clitandre qui ne se vante par de son savoir.

Malgré les thèmes abordés, je n'ai pas toujours réussi à bien apprécier ces pièces, particulièrement Les Femmes savantes écrite en alexandrins. Le traitement de ces sujets, la manière de les mettre en scène, l'écriture de Molière, rien ne me convint vraiment et je ressors de ces trois lectures un peu perplexe. Je m'attendais à être davantage transportée par le style de ce grand dramaturge mais finalement, je suis plus touchée par les pièces par exemple de Shakespeare ou même celles de Marivaux que je trouve pour la plupart pas assez approfondies. Les Fourberies de Scapin reste et restera alors pour un moment, n'ayant pas une grande envie d'en lire d'autres pour le moment, ma pièce préférée de Molière.

10 commentaires:

  1. La tirade sur "le poumon" est inoubliable :D

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    1. Oui, il y a certains dialogues qui mont particulièrement accrochée, mais malheureusement ce n’est pas arrivé aussi souvent que je l'aurais voulu ^^

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  2. Je ne suis pas très friande des pièces de théâtre, donc Molière n'est pas forcément l'auteur que je préfère...

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    1. Moi qui aime beaucoup le théâtre, je suis surprise de ne vraiment pas accrocher avec ce dramaturge :/

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  3. Je vais l'étudier au second semestre de mon année, ça n'est pas non plus l'auteur que je préfère mais j'aime bien quand même ^^

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    1. Peut-être qu'en l'étudiant, tu peux réussir à davantage aimer ses pièces au programme, vous allez vraiment les décortiquer. En tout cas j'espère que tu vas apprécier :)

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  4. Je suis complètement d'accord avec ce que tu dis dans ta conclusion, je ressens la même chose. Même si les pièces de Molière ont des messages importants, je n'arrive pas à apprécier son style, ses histoires. C'est vraiment trop, par moment. La seule pièce de lui que j'ai bien aimé est Dom Juan, mais le reste... :/

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    1. Ah oui, c'est vrai que j'ai lu Dom Juan aussi, je ne m'en souvenais plus ! :o La seule pièce qui reste vraiment dans ma mémoire c'est Les fourberies de Scapin que j'avais étudiait au lycée et que j'avais beaucoup aimé et relu, ou sinon les autres je les trouve vraiment bof...

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  5. Mes pièces préférées de Molière sont "Le médecin malgré lui" et "Le misanthrope". Si jamais tu souhaites retenter un jour... ;-)

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    1. Je pense que je lirais d'autres pièces de Molière, j'en aurais sûrement l'occasion lors de mes études littéraires. J'ai l'impression que j'ai déjà lu Le misanthrope il y a longtemps, je devrais sûrement la relire. Par contre, je ne connais pas du tout Le médecin malgré lui. Je vais m'intéresser aux deux :)

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