samedi 28 février 2015

Le mariage de Figaro
 

Beaumarchais
Hachette, Biblio lycée
2006
1ère édition : 1778
318 pages
Théâtre
 
Oubliant les nombreux services que son valet Figaro lui a rendus dans Le Barbier de Séville, le comte Almaviva tente de lui dérober sa fiancée Suzanne. Avec l'ingéniosité de celle-ci et l'aide de la comtesse, Figaro obtiendra-t-il enfin la main de celle qu'il aime ? Deuxième volet de la célèbre trilogie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, selon le mot de Bonaparte, " c'est déjà la Révolution en action ". Dénonciation des abus de la noblesse, contestation du privilège de la naissance, satire de la justice : à bien des égards, cette pièce écrite en 1778 est révolutionnaire avant l'heure. Mais la folle journée ", pleine de rebondissements et de quiproquos, de chansons, de tableaux vivants et de morceaux de bravoure, est avant tout le chef-d'œuvre d'un dramaturge virtuose.
 




Après avoir publié mon top des lectures imposés à l'école, j'ai eu très envie de relire cette pièce de Beaumarchais dont je gardais que quelques souvenirs. Et si à l'époque j'avais réussi à la trouver drôle sans vraiment être intéressée, cette relecture m'a aidé à avoir un ressenti plus positif sur cette œuvre.

Avec son droit du cuissage qui l'avait cependant aboli (qui est le droit d'un seigneur de coucher avec la jeune épouse de son valet avant ce dernier), le Comte Almaviva est bien décidé à gagner les grâces de Suzanne, la camariste de sa femme la Comtesse et la fiancée de son valet Figaro. Celui-ci, avec l'aide des deux femmes, va tout faire pour piéger son maître à son propre jeu et pour réussir à ce marier avec celle qu'il aime.

Déjà à ma première lecture, j'avais été surprise par la classe sociale des personnages principaux. En comédie, les serviteurs sont plutôt relégués au second plan et gardent toujours le même type de rôle. Ici, Figaro se révèle être un valet intelligent, perspicace, et ingénieux. Tout comme Suzanne qui est loin d'être naïve et obéissante à tous les ordres du Comte. Celui-ci est le vrai dindon de la farce, celui dont on se moque dans l'intégrale de la pièce, ce qui est probablement une satyre de Beaumarchais sur la société à laquelle il vivait.

Le tout est très drôle, avec des scènes très imagées et fortes comiquement avec par exemple le jeu de cache cache du Comte et de Chérubin sur le fauteuil ou le procès entre les différents protagonistes. Tous se moquent des uns des autres, certaines fois par espièglerie, d'autres pour réussir à révéler les vrais motifs de leurs interlocuteurs. J'ai adoré la plupart des échanges entre ces personnages, particulièrement ceux entre Figaro et Suzanne, et entre le Comte et la Comtesse.


"FIGARO - C’est que tu n’as pas d’idée de mon amour.
SUZANNE, se défripant - Quand cesserez-vous, importun, de m’en
 parler du matin au soir ?
FIGARO, mystérieusement - Quand je pourrai te le prouver du soir
 jusqu’au matin."
 
 
CONCLUSION 
Une très bonne pièce comique remplie de révélations, de
 cachotteries et tromperies par les personnages tous très bien
 construits et drôles.
17/20
24/100

4 commentaires:

  1. Il fait parti des classiques que je compte lire :D

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    1. J'espère qu'il te plaira, c'est une pièce sympathique :)

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  2. J'avais également bien apprécié cette pièce, il faut dire que j'adore ce Figaro avec ces remarques ironiques et pleine de vérité !

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    1. Oui c’est vraiment le personnage central avec son caractère et ses répliques.

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